Lors de la réunion interministérielle qui a eu lieu
le 1er octobre, les professionnels des semences et de la protection
des plantes ont exprimé leur grande inquiétude pour
l'avenir des travaux de recherche en France et l'urgence de prendre
des mesures concrètes, selon un communiqué commun
de la CFS, du GNIS et de l'UIPP
" Cet été, 25 parcelles d'essais ont été détruites. Ces travaux de recherche concernaient aussi bien des plantes transgéniques que des plantes conventionnelles. Afin de trouver des solutions à cette situation catastrophique pour l' avenir de la recherche et, au-delà de la recherche, de la sélection variétale, de la production de semences, et du développement des biotechnologies en France dans son ensemble, le gouvernement a convié le 1er octobre 2003, les professionnels des semences et de la protection des plantes à rencontrer les représentants des différents ministères concernés (Industrie, Intérieur, Environnement, Justice, Agriculture et Recherche).
Lors de cette réunion, les professionnels ont réaffirmé leur grande inquiétude quant à pouvoir continuer de mener des travaux de recherche en France si un ensemble de mesures très concrètes n'était pas mis en place rapidement.
Ils souhaitent que ces mesures couvrent la totalité des administrations impliquées et concernent tous les domaines qui vont de la protection des essais à la répression ferme, par des sanctions exemplaires, des actes de vandalisme que sont les destructions.
Ils tiennent également à rappeler que la transparence qui leur est, à juste titre, demandée doit être assortie de garanties de sécurité et ne doit pas servir à faciliter les exactions d'une poignée d'extrémistes.
Dans le cadre d' un tel plan,
seule solution au développement, dans des conditions favorables,
de la recherche française en biotechnologie végétale,
les professionnels des semences et de la protection des plantes
s' engagent à apporter leur totale coopération.