L'ARIEGE, premier département de France, où l'ensemble des agriculteurs, représentés par leurs organisations professionnelles, économiques, syndicales, consulaires et soutenus par les principaux élus du département, s'engagent à ne pas cultiver d'OGM.
AIPBG « Inter Profession de la race Bovine Gasconne »
AADEB «Association Ariégeoise Départementale
des Eleveurs Bovins »
CIVAM BIO « les agriculteurs bio d'Ariège »
SYNERGIE «coopérative de vente de bétail »
CAPLA «coopérative agricole de Daumazan »
AFFAP «les Fromager Fermiers d'Ariège »
Fédération Départementale des Coopératives
09 «Fédération de toutes les structures coopératives
du département de l'Ariège: approvisionnement, stockage,
commercialisation, CUMA...)
Premiers signataires
vous invitent à assister à la Conférence de Presse
« Ariège, TERRE SANS OGM »
le Lundi 20 octobre à 18h30
à la Chambre d'Agriculture de l'Ariège à
Foix.
32, avenue du Général de Gaulle
en présence de Monsieur Henry NAYROU, Député
de l'Ariège
et de nombreux élus locaux et responsables professionnels
Contact Presse :
..
Tél : 05 61 96 64 32
Nous considérons que la coexistence d'une filière OGM et non OGM sur un même territoire n'est pas envisageable.
Depuis plusieurs années, des filières de qualité
ont mis en uvre des procédures complexes et coûteuses
pour garantir une production non OGM. Elles ont pu mesurer les
difficultés de maintenir exemptes d'OGM leurs productions
(contaminations accidentelles par dissémination, par les
semences.....).
La mise en place de seuils de tolérance à la présence
fortuite d'OGM dans les semences conventionnelles ou biologiques,
et dans les produits récoltés, comme Bruxelles le
propose, induira rapidement une contamination généralisée
des semences et des cultures. Il est impossible de se protéger
des contaminations accidentelles.
La levée du moratoire européen sur les cultures
d'OGM va rendre le travail de tous les agriculteurs refusant les
OGM de plus en plus difficile, si ce n'est impossible.
Nous revendiquons le droit au libre choix de produire ou de consommer sans OGM.
Ces risques de contamination des productions laissent craindre
un danger de perte de confiance des consommateurs, un déclassement
des exploitations dans le cas de l'Agriculture Biologique, voire
même l'engagement d'une responsabilité civile et
pénale face à d'éventuels effets indésirables
pour l'heure non identifiés.
L'agriculture et l'élevage traditionnels, les signes officiels
de qualité, répondent aux attentes des consommateurs
en apportant des réponses en terme de traçabilité,
de qualité, d'origine et de contrôle des produits.
Aujourd'hui nous ne pouvons que suivre les consommateurs dans
leur attente d'information sur la présence ou non d'OGM
dans leurs assiettes.
Nos organisations, sans prendre de position commune sur l'intérêt
ou non
des OGM, et face aux incertitudes encore trop présentes
:
· se prononcent pour le maintien du moratoire,
· demandent l'engagement de la responsabilité
des producteurs d'OGM,
· appellent solennellement les agriculteurs et leurs représentants
à ne pas mettre en place de cultures OGM dans le département
de l'Ariège.
Le Mas d'Azil le 5 octobre 2003