Conférence de Presse : "Ariège, TERRE SANS OGM"
17/10/2003

 

L'ARIEGE, premier département de France, où l'ensemble des agriculteurs, représentés par leurs organisations professionnelles, économiques, syndicales, consulaires et soutenus par les principaux élus du département, s'engagent à ne pas cultiver d'OGM.

AIPBG « Inter Profession de la race Bovine Gasconne »
AADEB «Association Ariégeoise Départementale des Eleveurs Bovins »
CIVAM BIO « les agriculteurs bio d'Ariège »
SYNERGIE «coopérative de vente de bétail »
CAPLA «coopérative agricole de Daumazan »
AFFAP «les Fromager Fermiers d'Ariège »
Fédération Départementale des Coopératives 09 «Fédération de toutes les structures coopératives du département de l'Ariège: approvisionnement, stockage, commercialisation, CUMA...)
Premiers signataires

vous invitent à assister à la Conférence de Presse

« Ariège, TERRE SANS OGM »

le Lundi 20 octobre à 18h30

à la Chambre d'Agriculture de l'Ariège à Foix.
32, avenue du Général de Gaulle

en présence de Monsieur Henry NAYROU, Député de l'Ariège
et de nombreux élus locaux et responsables professionnels

Contact Presse :
..
Tél : 05 61 96 64 32

 

« Ariège, TERRE SANS OGM »

APPEL POUR LE MAINTIEN DU MORATOIRE EUROPEEN
SUR LES CULTURES DE PLEIN CHAMP D'OGM

Nous considérons que la coexistence d'une filière OGM et non OGM sur un même territoire n'est pas envisageable.

Depuis plusieurs années, des filières de qualité ont mis en uvre des procédures complexes et coûteuses pour garantir une production non OGM. Elles ont pu mesurer les difficultés de maintenir exemptes d'OGM leurs productions (contaminations accidentelles par dissémination, par les semences.....).
La mise en place de seuils de tolérance à la présence fortuite d'OGM dans les semences conventionnelles ou biologiques, et dans les produits récoltés, comme Bruxelles le propose, induira rapidement une contamination généralisée des semences et des cultures. Il est impossible de se protéger des contaminations accidentelles.
La levée du moratoire européen sur les cultures d'OGM va rendre le travail de tous les agriculteurs refusant les OGM de plus en plus difficile, si ce n'est impossible.

Nous revendiquons le droit au libre choix de produire ou de consommer sans OGM.

Ces risques de contamination des productions laissent craindre un danger de perte de confiance des consommateurs, un déclassement des exploitations dans le cas de l'Agriculture Biologique, voire même l'engagement d'une responsabilité civile et pénale face à d'éventuels effets indésirables pour l'heure non identifiés.
L'agriculture et l'élevage traditionnels, les signes officiels de qualité, répondent aux attentes des consommateurs en apportant des réponses en terme de traçabilité, de qualité, d'origine et de contrôle des produits. Aujourd'hui nous ne pouvons que suivre les consommateurs dans leur attente d'information sur la présence ou non d'OGM dans leurs assiettes.

Nos organisations, sans prendre de position commune sur l'intérêt ou non
des OGM, et face aux incertitudes encore trop présentes :

· se prononcent pour le maintien du moratoire,

· demandent l'engagement de la responsabilité des producteurs d'OGM,
· appellent solennellement les agriculteurs et leurs représentants à ne pas mettre en place de cultures OGM dans le département de l'Ariège.

Le Mas d'Azil le 5 octobre 2003