Le maintien du moratoire européen sur les Organismes génétiquement modifiés et les destructions récentes de parcelles où sont menés des essais en plein champ traduisent un "climat de défiance" qui pénalise la recherche sur les OGM, a estimé mercredi 17 décembre 2003 la ministre déléguée à la Recherche Claudie Haigneré.
"Le moratoire (européen)
sur la commercialisation des OGM ne vise pas directement les activités
de recherche. Mais il traduit un climat de défiance et
il y a eu en plus ces derniers mois ces destructions illégales
d'essais", a rappelé Mme Haigneré au cours
de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée
nationale. "Tout cela a considérablement réduit
les activités de recherche tant dans le secteur public
que dans le secteur privé. C'est vrai que c'est pénalisant,
préoccupant pour la recherche française", a
ajouté Mme Haigneré, en réponse à
une question du député UMP Daniel Garrigue (Dordogne).
Selon la ministre, "l'avenir commercial des plantes et aliments
OGM" reste l'affaire du consommateur, du commerçant,
ou de l'agriculteur. "Cela n'empêche qu'il nous faut
absolument poursuivre cette activité de recherche",
a-t-elle ajouté. "Maintenir les compétences,
en particulier dans la recherche publique, c'est maintenir une
capacité autonome d'expertise, de veille, de décision.
Il ne peut y avoir expertise viable que s'il y a compétence
scientifique", a conclu Mme Haigneré, qui a estimé
indispensable le maintien de ce "socle de compétences".
Les ministres des Quinze ont reporté la semaine dernière
au printemps prochain la décision de lever ou non le moratoire
sur les nouveaux OGM, observé depuis 1999.
Source : © AFP
La ministre de la Recherche Claudie Haigneré a estimé
mercredi que le maintien du moratoire européen sur les
organismes génétiquement modifiés et les
destructions récentes de parcelles où sont menés
des essais en plein champ traduisaient un "climat de défiance"
qui pénalise la recherche.
"Le moratoire (européen) sur la commercialisation des OGM ne vise pas directement les activités de recherche. Mais il traduit un climat de défiance et il y a eu en plus ces derniers mois ces destructions illégales d'essais", a déclaré Mme Haigneré à l'Assemblée nationale, au cours de la séance des questions au gouvernement en réponse à une question du député UMP Daniel Garrigue (Dordogne).
"Tout cela a considérablement réduit les activités de recherche tant dans le secteur public que dans le secteur privé. C'est vrai que c'est pénalisant, préoccupant pour la recherche française", a ajouté Mme Haigneré.
Selon la ministre, "l'avenir commercial des plantes et aliments OGM" reste l'affaire du consommateur, du commerçant ou de l'agriculteur. "Cela n'empêche qu'il nous faut absolument poursuivre cette activité de recherche", a-t-ellepoursuivi.
"Maintenir les compétences, en particulier dans la recherche publique, c'est maintenir une capacité autonome d'expertise, de veille, de décision. Il ne peut y avoir expertise viable que s'il y a compétence scientifique", a conclu Mme Haigneré.